29 janvier 2014
Beauté fatale
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Nuit des abîmes et nuit des sources, où transhument nos songes nocturnes et d'où vient l'astre qui s'allume
tout vêtu d'écaille et de plume...
Révélerez-vous une fois encore le secret de vos mouvements chargés de rubis, de diamants et
dont les breloques grésillent mieux que des serpents sur le sable...
La bête encore n'est point morte qui dore sous un soleil ardent, la sève écarlate
de son sang au gradient froid comme le marbre.
Beauté tes accents sont les mêmes qu'un reptile au venin toxique : tu glisses des mains
lorsqu'on t'appelle et quand un instant, on t'ignore, ta morsure laisse en nos cœurs
une sequelle froide et fatale, soudaine et exquise comme la mort.
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